Amiante

Amiante : non-lieu dans l’affaire d’Amisol, après 18 ans d’enquête  06/02/2015 Archiver    Imprimer  Envoyer par email   Enlarge Crédit photo : AFP  La cour d’appel de Paris a rendu ce 5 février un non-lieu au bénéfice de l’ancien patron de l’usine Amisol, Claude Chopin, un dossier emblématique du drame sanitaire de l’amiante. Cette petite manufacture d’amiante de Clermont-Ferrand, qu’il avait géré 6 mois en 1974, à l’âge de 26 ans, après le décès de son père, est décrite par l’association nationale de défense des victimes de l’amiante (Andeva) comme « une usine-cercueil » à l’air « saturé de fibres mortelle ». « Les conditions de travail effroyables dans l’usine ont semé et sèment encore aujourd’hui la maladie, la souffrance et la mort parmi le personnel » assure Andeva.  Claude Chopin a été mis en examen en 1999 pour homicides et blessures volontaires, après des investigations lancées en 1997 quand l’amiante a été interdit. La Cour d’appel a estimé qu’aucune des infractions pour lesquelles il était mis en examen ne pouvait lui être imputée.  Me Jean-Paul Teissonnière devrait se pourvoir en cassation au nom des salariés contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris. En revanche, son confrère Michel Ledoux, avocat de l’Andeva, exprime son dépit : « Le combat risque de cesser faute de combattants ». L’avocat de Claude Chopin, Me Vincent Courcelle-Labrousse, déclare que le « délai raisonnable » de l’instruction n’a pas été respecté : l’enquête dure depuis 18 ans pour des faits remontant à plus de quatre décennies. Un pourvoi serait « de l’acharnement », juge-t-il.  Selon les autorités sanitaires, l’amiante pourrait provoquer jusqu’à 100 000 décès d’ici à 2025 et est responsable de 10 à 20 % des cancers du poumon.

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